Bonsoir la rue des
artistes, les artistes à la rue, les artistes dans la rue,
Bonsoir, mesdames et
messieurs, nous sommes une délégation du collectif des
intermittents et précaires de la Loire et si nous prenons la parole
ce soir, c'est que l'heure est grave. Nous n'allons pas vous
embrouiller l'esprit avec des points de détails qui font la
spécificité de nos métiers du spectacle, nous venons prendre la
parole au nom de tous les précaires et chômeurs. Depuis plusieurs
mois, de nouvelles négociations au sein de l'UNEDIC cherchent à
précariser encore les plus précaires (chômeurs, intermittents,
intérimaires...) Ces négociations devraient être signées par le
gouvernement et le ministre du travail, les jours qui viennent.
Nous accusons
Monsieur Rebsamen, se ministre du travail de haute trahison, puisque
celui-ci aussitôt après avoir pris ses fonctions, nous tourne le
dos et accepte de signer ces accords de l'UNEDIC. Nous ne voulons pas
de ces accords tout comme nous refusons de subir cette crise qui
n'est pas la notre, mais celle de banquiers qui jouent au
apprenti-sorcier avec nos vies.
Nous accusons le
MEDEF de prendre en bouc émissaire la classe la plus fragile du
peuple français pour lui faire porter le chapeau de cette crise.
Ainsi, en tant qu'intermittents nous nous voyons accusés d'un
déficit qui n'existe pas.
Nous accusons les
syndicats signataires des accords comme ennemis de la classe
ouvrière, ayant depuis bien longtemps oublier le vrai sens du
syndicalisme : grève, action directe, solidarité..
Nous accusons
certains employeurs de ne pas payer leurs cotisations et d'être la
cause du déficit de l'UNEDIC. Voici les véritables voyous, la
délinquance ne se trouve pas en prison mais dans les hautes sphères
des finances.
Que toutes ces
personnes accusées sachent que nous sommes profondément déterminés
et que ce que nous défendons, nous le défendons pour tous. Merci de
votre écoute et bon concert.
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