27 février 2014 : premier rendez-vous au MEDEF

Le 26 février, quelques intermittents décident de se mobiliser dans la Loire !

Nous sommes nombreux à travailler dans la Loire, notamment à St-Étienne. Pourquoi ne pas se mobiliser ici-même. 

Une manière de se montrer en force sur le département, mais aussi de renouer des liens avec les copains qui travaillent juste à côté !

Premiers mails envoyés :

Bonjour à tou(te)s ! 

Dans le cadre du mouvement national de soutien en faveur des intermittents et des chômeurs précaires, et suite aux attaques du MEDEF à l'encontre de notre statut (en demandant la suppression pure et simple de l'intermittence) le Jeudi 27 Février, un rassemblement est prévu devant le Medef Saint-Etienne : 16 bd Etivallière à 10h30 !!!!

A l'heure des renégociations, montrons que, comme en 2003, nous restons mobilisé(e)s et Motivé(e)s pour défendre l'intermittence du spectacle, la création et la Culture !!

Merci de faire tourner au mieux cette information !!!

Nous sommes 60 devant le MEDEF, avec quelques pancartes.

http://www.zoomdici.fr/actualite/Les-intermittents-stephanois-manifestent-pour-defendre-leur-statut-id135221.html

Puis nous nous rassemblons en assemblée générale le même jour à la Bourse du Travail. 

Extrait du compte rendu :

Après deux heures d’échanges très constructifs, un tour de table à permis de refaire sortir les synthèses suivantes.

• -  Une partie d’entre eux souhaitent monter une antenne professionnelle CGT spectacle et se structurer en syndicat. Les arguments avancés mettent en avant la capacité de mobilisation du syndicat, son efficacité avérée dans le mouvement des travailleurs du spectacle (et ceux depuis 2003), sa capacité à servir de relais dans les contentieux avec le pôle emploi, sa faculté à défendre les salariés dans les conflits les opposants aux employeurs, ainsi que l’assistance juridique. En tant que premier syndicat français, la CGT permet également une représentativité auprès des élus et des institutions. De plus, la structuration en syndicat permettrait la pérennisation de l’organisation au delà du simple contexte de crise et la mise en réseau avec les syndicats CGT spectacles des régions voisines.
  
  
• -  Une autre partie des travailleurs du spectacle présents se sont montrés réticents à l’idée de se rassembler sous l’étiquette de la CGT. Ils ont mis en avant la tentative échouée de structuration du collectif en 2003. Ils ont également exprimé une crainte de mise sous tutelle du mouvement en cas d’adhésion massive à la CGT. D’autres ont pointé la mauvaise image dont souffrait le syndicat CGT auprès des certains travailleurs du spectacle et de manière générale dans la société civile. Selon eux, se pose la question de la légitimité du syndicat à représenter l’ensemble des intermittents. Plusieurs interventions plaident pour une autonomie du mouvement qui devrait rester fondé sur la spontanéité des actions, l’individualité et sa capacité à se mobiliser rapidement. Ils proposent une forme de coopérative et d’entraide sur le modèle de la Coordination des Intermittents et Précaires d’île de France.

• -  Des membres du syndicat CNT ont annoncé la réformation de la CNT  Communication / Culture / Spectacle dans la Loire.
  
  
• -  Sylvain Valla, le secrétaire générale de l’union locale CGT, a rappelé le caractère révolutionnaire du syndicat. Il a souligné le fonctionnement démocratique en interne et l’autonomie totale dont bénéficie chaque branche professionnelle. Il a rappelé que sans organisation clairement identifiée, les institutions ne reconnaissent aucune revendication.